Comparatif des tarifs de motocyclettes 50 cm³ en 2025

Jeune garçon étudiant deux motos 50cc en ville

L’écart de prix entre deux motocyclettes 50 cm³ équivalentes peut dépasser 800 euros sur le marché français en 2025, sans que la différence de performances ou d’équipements ne soit toujours justifiée. Certains modèles affichent un tarif de base attractif, mais imposent des options indispensables pour atteindre un niveau d’équipement correct.

Le classement des meilleures ventes enregistre l’arrivée de nouveaux constructeurs asiatiques, tandis que les marques historiques modifient leurs grilles tarifaires pour rester compétitives. Les critères d’homologation évoluent aussi, impactant le coût final à l’achat.

Ce qui change sur le marché des motos 50cc en 2025 : tendances, nouveautés et réglementations

Les constructeurs prennent le virage de la norme euro5+ de plein fouet. Que l’on parle de moto 50cc ou de scooter 50cc, l’heure est aux moteurs plus propres, moins bruyants et moins polluants. Les marques historiques comme Derbi, Beta, Fantic ou Yamaha adaptent leurs gammes, pendant que de nouveaux acteurs s’installent en France. Les catalogues se transforment : certains modèles disparaissent, d’autres arrivent avec des motorisations optimisées et l’injection électronique s’impose peu à peu comme la norme.

Le scooter électrique gagne du terrain. Les batteries amovibles se généralisent, l’autonomie progresse nettement. Le bonus écologique reste d’actualité pour 2025, mais son montant baisse légèrement. Les scooters électriques signés Peugeot, Piaggio ou MBK séduisent une jeunesse urbaine attentive à l’empreinte carbone, surtout parmi les détenteurs du permis AM.

Le contrôle technique fait son entrée pour les deux-roues légers et impose de nouvelles normes. Les 50cc doivent se plier à des exigences accrues en sécurité et limitation du bruit. Résultat : châssis, freins et connectivité intégrée évoluent rapidement.

Face à cette diversité, le choix s’élargit : du supermotard Rieju ou Sherco au scooter compact Aprilia ou Gilera, difficile de s’y retrouver. Les acheteurs regardent désormais autant la puissance et l’autonomie que le prix affiché. Les modèles homologués permis AM dominent encore, mais la recherche d’équipements modernes et de connectivité grimpe en flèche.

Comment expliquer les écarts de prix entre les différents modèles 50cc cette année ?

Jamais les écarts de tarifs n’ont été aussi visibles sur le segment des motos 50cc et scooters 50cc cette année. Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte et expliquent ce grand écart :

  • La motorisation pèse lourd : un moteur Minarelli dernière génération ou un bloc Derbi euro5+ se paye plus cher qu’un monocylindre basique. L’injection électronique et la réduction des émissions gonflent la facture, mais promettent plus de puissance moteur et moins de contraintes d’entretien.
  • L’essor du scooter électrique change la donne. Entre modèles à batterie amovible ou grande autonomie, les prix s’envolent. Le bonus écologique permet de limiter la différence, sans l’annuler totalement. Les batteries, leur recyclage et les nouvelles technologies alourdissent le coût d’acquisition. Le rapport qualité-prix devient alors une question centrale, surtout face aux modèles thermiques moins chers à l’achat mais plus coûteux à entretenir.
  • Le coût global dépend aussi de la disponibilité des pièces détachées et des frais d’entretien, ainsi que du niveau d’équipements : suspensions, fourche inversée, tableau de bord numérique, connectivité. Une Rieju MRT ou une Derbi Senda suréquipée se positionne bien au-dessus d’une version de base. Chez Beta, Sherco ou Fantic, la montée en gamme se traduit par des tarifs plus élevés, justifiés par une meilleure finition et un accès facilité aux pièces détachées.

Le marché de l’occasion tempère la hausse du neuf. Beaucoup se tournent vers des modèles récents déjà rodés, moins chers à l’achat. Quant à l’assurance moto 50cc, son coût varie selon la valeur du deux-roues, sa puissance et l’évaluation des risques par les compagnies d’assurance.

À chaque profil sa moto : critères essentiels pour bien choisir sa 50cc homologuée

Les jeunes conducteurs se tournent généralement vers la moto 50cc ou le scooter 50cc homologué, bridés à 45 km/h, en fonction du permis AM. Le permis A1 ouvre la porte à des cylindrées plus puissantes, mais reste peu fréquent chez les moins de 18 ans. Côté sensations, la puissance moteur attire ceux qui cherchent du répondant, notamment sur les modèles enduro ou supermotard comme la Beta Motard Track, la Derbi Senda Treme, la Rieju MRT ou encore Fantic.

Pour les trajets quotidiens en ville ou en périphérie, le scooter électrique s’impose grâce à sa connectivité, son faible coût d’entretien et la progression de son autonomie. L’ABS arrive sur certains modèles, tout comme le régulateur de vitesse et la prise USB. Les marques Peugeot, Piaggio ou MBK enrichissent leur catalogue de ces équipements pratiques.

Le confort est déterminant : hauteur de selle, suspensions, fourche inversée sur les modèles sportifs. Les petits gabarits privilégient les selles basses, tandis que les aventuriers préfèrent une garde au sol accrue. La disponibilité des accessoires (top-case, tablier, poignées chauffantes) peut aussi faire la différence au quotidien.

Pour affiner son choix, il vaut mieux s’appuyer sur des guides d’achat spécialisés, selon que l’on cherche à optimiser ses déplacements urbains, à conjuguer ville et campagne, à se faire plaisir ou à maîtriser son budget. L’assurance moto 50cc reste très variable selon le modèle et l’usage. Les grandes marques comme Derbi, Beta, Fantic, Gilera, Aprilia ou Sherco proposent des variantes qui suivent chaque profil, du citadin au sportif.

Comparatif détaillé des tarifs des meilleures motos et scooters 50cc en 2025

La moto 50cc s’impose comme le premier pas vers la mobilité motorisée pour de nombreux jeunes. En 2025, la généralisation de la norme euro5+ et la montée du scooter électrique accentuent les écarts de prix entre thermiques et électriques. Les modèles thermiques phares, comme la Derbi Senda Treme ou la Beta Motard Track, oscillent entre 2 900 et 3 400 euros selon les finitions et le moteur (Minarelli ou Derbi). La Rieju MRT parvient à rester sous la barre des 3 200 euros, alors que les Fantic ou Sherco en version supermotard ou enduro tutoient les 3 500 euros.

Côté scooters 50cc, la gamme se divise nettement. Les modèles thermiques traditionnels (Peugeot Kisbee, Piaggio Zip, MBK Booster) tournent entre 2 100 et 2 600 euros, avec un accent mis sur la fiabilité et la disponibilité des pièces détachées. Les versions haut de gamme, telles que Vespa Primavera ou Vespa Sprint, dépassent aisément les 3 300 euros, rendant hommage à leur finition soignée et leur look distinctif.

L’électrique ne cesse de progresser. Un scooter électrique citadin s’affiche dès 2 900 euros (bonus écologique déduit), mais les modèles dotés d’une batterie amovible et d’une autonomie supérieure franchissent fréquemment la barre des 3 800 euros. Les variantes équipées de l’ABS ou d’un régulateur de vitesse, comme le Piaggio Scooter électrique ou certains meilleurs scooters électriques, s’imposent comme des alternatives crédibles aux thermiques premium, tout en répondant aux exigences d’une mobilité citadine propre et moderne.

Entre nouvelles réglementations, innovations techniques et évolutions de la demande, le marché des 50cc en 2025 se joue sur tous les terrains. À chacun de choisir sa trajectoire, en ville comme sur les chemins de traverse.

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