L’hygroma du coude, aussi connu sous le nom de bursite olécranienne, est une affection courante touchant principalement les articulations des chiens, mais pouvant aussi survenir chez les humains. Cette pathologie se caractérise par l’inflammation et le gonflement de la bourse séreuse, une petite poche contenant du liquide située à l’extérieur de l’articulation du coude. Souvent douloureux, l’hygroma du coude peut sérieusement impacter la qualité de vie des personnes et des animaux concernés. Afin de mieux comprendre cette affection, il faut connaître les symptômes qui peuvent aider à l’identifier ainsi que les traitements disponibles pour le soulager et le guérir.
Hygroma du coude : définition et causes
L’hygroma du coude est causé par une pression répétée ou prolongée sur la bourse séreuse, qui peut entraîner la production excessive de liquide et son accumulation dans cette poche. Cette pression peut être due à des activités physiques intenses, telles que le jogging ou les épreuves d’endurance, ainsi qu’à des traumatismes habituellement liés aux chutes. Les personnes atteintes sont plus susceptibles d’avoir aussi une tendinite ulnaire ou un syndrome du canal cubital.
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Les symptômes de l’hygroma du coude comprennent un gonflement et une douleur sur l’articulation touchée. Dans certains cas plus avancés, il peut y avoir aussi une rougeur et une sensation de chaleur autour de la zone affectée. Lorsque le liquide s’accumule en quantité importante, cela crée une protubérance proéminente visible sous la peau qui aggrave les douleurs.
Bien que certains traitements soient disponibles pour soulager ces symptômes, leur efficacité varie selon chaque patient. La première mesure thérapeutique consiste à appliquer des compresses selon les recommandations médicales, avec notamment du froid (glace), pour calmer l’inflammation. Lorsqu’il s’agit d’un hygroma important ou persistant, des injections corticoïdes peuvent être prescrites afin de diminuer l’inflammation tout en réduisant la douleur, mais ceci reste un traitement ponctuel dont seuls quelques-uns peuvent bénéficier.
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Dans certains cas difficiles, l’intervention chirurgicale est proposée sous anesthésie générale permettant de vider la bourse séreuse et d’éviter une nouvelle accumulation de liquide.
Soigner l’hygroma du coude : conseils et traitements
La chirurgie doit être considérée comme une option de dernier recours, car elle peut entraîner des complications et un temps de convalescence plus long. D’autres traitements alternatifs peuvent aussi être bénéfiques pour soulager les douleurs causées par l’hygroma du coude.
Les thérapies manuelles telles que la kinésithérapie ou la physiothérapie peuvent aider à réduire l’inflammation et à améliorer la mobilité articulaire dans le cas d’un hygroma modéré. Les exercices légers aident aussi les patients à renforcer leurs muscles environnants, ce qui permet de prévenir toute nouvelle accumulation de liquide synovial.
Certaines médications anti-inflammatoires telles que le Naproxène (Aleve) sont disponibles en vente libre pour soulager temporairement les symptômes. Toutefois, il faut consulter votre médecin avant de prendre tout type d’anti-inflammatoire non stéroïdien afin d’éviter tout effet secondaire indésirable.
Il faut des mesures préventives appropriées afin d’éviter une aggravation des symptômes existants ou le développement ultérieur d’un hygroma. Cela peut inclure : utiliser un protège-coude pendant les activités sportives intenses ; éviter toute pression excessive sur l’articulation touchée ainsi qu’un suivi régulier avec son médecin traitant.
Bien qu’il n’y ait pas actuellement de traitement curatif pour l’hygroma du coude, il existe des mesures que les patients peuvent prendre pour soulager leurs symptômes et prévenir toute aggravation de leur état. En tant que tel, une consultation avec un spécialiste orthopédiste avant toute intervention est fortement recommandée afin d’évaluer le traitement optimal adapté à chaque patient.