Installation électrique : ces erreurs fréquentes à éviter lors de rénovations à Bruxelles

Dans une ville comme Bruxelles, où les logements anciens sont nombreux et les projets de rénovation courants, il n’est pas rare de rencontrer des installations électriques non conformes, incomplètes ou dangereuses. Lorsqu’on rénove un appartement ou une maison, l’électricité est un poste critique… et pourtant souvent sous-estimé.

Cet article met en lumière les erreurs les plus fréquentes observées lors des rénovations électriques, ainsi que les bonnes pratiques à adopter pour un chantier sûr, conforme, et pérenne.

Négliger le diagnostic initial de l’installation existante

Beaucoup de particuliers et de promoteurs bruxellois se lancent dans des travaux sans faire de diagnostic préalable de l’installation électrique. Pourtant, c’est la première étape pour :

  • Déterminer les points à remettre aux normes (mise à la terre, différentiels, etc.).
  • Identifier les circuits obsolètes ou mal repérés.
  • Évaluer la charge électrique supportable par le réseau existant.

Un diagnostic bien fait évite les mauvaises surprises en fin de chantier (réception RGIE refusée, équipements qui ne fonctionnent pas, etc.).

Garder un vieux tableau électrique incompatible

Le tableau de répartition est le cœur de l’installation. Trop souvent, on conserve un tableau ancien (parfois en bois !) alors que :

  • Les disjoncteurs ne sont plus adaptés.
  • Il n’y a pas de différentiel 30 mA (obligatoire).
  • Les circuits sont mélangés ou non repérés.

Résultat : l’installation reste dangereuse, même après des travaux coûteux.

Une mise à jour du tableau électrique est souvent peu coûteuse comparée aux risques encourus.

Confier les travaux à un non-professionnel ou sans certification RGIE

Certaines rénovations sont confiées à des ouvriers généralistes ou à des amis bricoleurs. Même si l’intention est bonne, cela entraîne souvent :

  • Des installations non conformes.
  • Des erreurs invisibles au premier abord.
  • Un refus de réception électrique par un organisme agréé.

Seul un électricien certifié RGIE, habitué aux normes belges, peut garantir une conformité légale et sécurisée.

Tu peux en savoir plus ou demander un devis à un professionnel expérimenté directement sur un site comme elamelec-electricien-bruxelles.be, qui intervient dans toute la région bruxelloise.

Mal répartir les circuits et surcharger certaines lignes

C’est une erreur fréquente : on ajoute des prises, des luminaires ou des équipements puissants (lave-linge, plaques à induction) sur des circuits existants déjà surchargés.

Conséquences :

  • Risques de court-circuit ou d’échauffement.
  • Coupures fréquentes.
  • Durée de vie réduite des équipements.

Un bon électricien crée des circuits séparés pour chaque usage (éclairage, cuisine, buanderie…), avec la bonne section de câble et le disjoncteur correspondant.

Oublier la mise à la terre ou l’adaptation aux pièces humides

Dans de nombreux logements anciens à Bruxelles, la mise à la terre est absente ou défectueuse. Or, c’est un élément crucial pour la sécurité, notamment en cas de fuite de courant.

Dans les salles de bains, les normes sont encore plus strictes (volumes de sécurité, distances, prises protégées…).

Une rénovation sans vérification de la terre ou des volumes dans la salle d’eau peut entraîner un refus de réception électrique, voire mettre les usagers en danger.

Installer sans prévoir les besoins futurs

On pense à l’éclairage et aux prises classiques… mais on oublie les usages modernes :

  • Prises USB intégrées.
  • Équipements connectés (domotique, alarme, caméra).
  • Réseau RJ45 pour internet.
  • Pré-câblage pour borne de recharge électrique.

À Bruxelles, l’équipement électrique doit évoluer avec les usages : mieux vaut prévoir dès maintenant les câbles pour les années à venir.

Négliger le plan électrique et les repérages

Enfin, une erreur fréquente est de ne pas documenter l’installation : pas de plan clair, pas de repérage dans le tableau, pas d’étiquetage des câbles.

Cela rend les interventions futures (dépannage, ajout de circuits, contrôle RGIE) beaucoup plus complexes… voire impossibles sans tout démonter.

Un plan électrique complet et des schémas sont aujourd’hui obligatoires en cas de rénovation profonde.

En résumé : les 8 erreurs à éviter absolument

  1. Ne pas faire de diagnostic initial.
  2. Conserver un vieux tableau électrique.
  3. Surcharger les circuits existants.
  4. Oublier la mise à la terre.
  5. Ignorer les normes des pièces humides.
  6. Négliger les besoins futurs (internet, domotique…).
  7. Travailler sans électricien agréé.
  8. Oublier les plans et les repérages.

Conclusion

À Bruxelles, la rénovation électrique doit être prise au sérieux, surtout dans les immeubles anciens. Faire appel à un professionnel certifié permet d’éviter des erreurs coûteuses, des retards et des risques de sécurité.

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